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Eau potable et assainissement

L'eau potable est un important facteur de réduction de la pauvreté

 Logo de l'association PREMIER PAS Site Internet : http://premier.pas.free.fr/

Le Togo, ses habitants, sa nature 


Domaines d'intervention

  Type d'actions

Nombre de bénéficiaires







Accès
à l'eau potable,
toute l'année :







- 2012 réalisation de 5 stations de pompage d’eau potable à Nabidjabou et Mabolé (Préfecture de Dankpen) Agbalossi, Tabindé-Welou et Soumdina-Bas Karé (Préfecture de la Kozah)


- 2009 Restauration d'une pompe à eau publique de Mangoassi région des Plateaux


Ensemble de la population : filles, femmes plus particulièrement


 



  • Plus de 1 500  personnes








  • Plus de 350 personnes

 

 



Enfants atteints de parasitoses digestives
Selon l'OMS, 5 000 enfants meurent chaque jour
 de maladies d'origine hydrique


Objectifs :


Fournir de l'eau potable de manière durable pour :

-    Réduire la morbidité et la mortalité notamment infantile,
-    Améliorer le développement économique,
-    Favoriser la scolarisation et la scolarité des filles et diminuer la pénibilité de la recherche de l'eau,
-    Améliorer les conditions de vie de la population en général et de la mère et de l’enfant en particulier,
-    Diminuer l’absentéisme scolaire et le nombre de jours non travaillés,
-    Permettre aux femmes de disposer de plus de temps pour l’éducation de leurs enfants et pour s'adonner à d'autres activités génératrices de revenus.
-    Limiter l’exode rural et ses conséquences.

Enfants Nabidjabou

-  Favoriser la scolarisation et la scolarité des filles et diminuer la pénibilité de la recherche de l'eau, corvée quotidienne dévolue aux femmes et  aux filles. Les corvées d’eau qui prennent beaucoup de temps et d’énergie sont exclusivement assumées par les filles et les femmes. Dès leur plus jeune âge, elles sont chargées d’énormes bassines. Les familles africaines comptent en moyenne dix personnes, incluant les parents, les enfants et les grand-parents. La consommation journalière d’eau est d’environ vingt litres par personne. Chaque jour, deux cents litres d’eau doivent être transportés pour chaque famille. Le point d’eau le plus proche se situe parfois à plus d’une demi-heure de marche de leur habitation. Ces fillettes doivent parfois marcher plus de 4 heures par jour pour aller chercher de l’eau, ce qui ne leur permet pas d’aller à l’école.

-  Diminuer l’absentéisme scolaire et le nombre de jours non travaillés. Les infections intestinales sont responsables de l’absentéisme scolaire et entraînent des incapacités de travail temporaires ou définitives chez les actifs agricoles. Les nécessiteux ont tendance à vivre avec ce qu'ils gagnent sur une base quotidienne et n'ont pas de réserves d'argent liquide pour payer les frais impliqués par une maladie soudaine. La perte de revenus et l'incapacité à payer les frais de traitement peuvent pousser la famille vers davantage de pauvreté et d'endettement, perpétuant ainsi le cycle de la pauvreté.  

-  Permettre aux femmes de disposer de plus de temps pour l’éducation de leurs enfants et pour s'adonner à d'autres activités génératrices de revenus.




Actifs de Premier Pas:

          - Décembre 2009 - Mars 2012 : réalisation de 5 stations de pompage pour assurer l’eau potable à la population de 5 villages : Nabidjabou et Mabolé (Préfecture de Guérin Kouka) Agbalossi, Tabindé-Welou et Soumdina-Bas Karé (Préfecture de la Kara).

=> Les bénéficiaires : 900 jeunes filles et femmes, en tout plus de 1 700 personnes.

 

Ce projet a pu être réalisé grâce au soutien du Conseil régional PACA, du Conseil général de Vaucluse, de la Communauté Urbaine du Grand Lyon, de la commune du Thor, de la Fondation Véolia Environnement et de la Fondation d’entreprises Solucom.



L’Eau potable source de bonheur, de santé et de prospérité.

 

Lieux des projets :

 

  • Village d’AGBALOSSI (1 448 habitants), dans le canton d’ADWANJELO, le point d’eau (point d’eau non potable) le plus proche se trouve à 5 km,
  • Village de NAGBIDJABO (1373 habitants), près de l’école primaire publique (296 élèves) et de la case de santé, dans le canton de NAWARE. Les villageois doivent parcourir 3.5 km pour chercher l’eau de la rivière (eau non potable), où s’abreuve le gros bétail, 
  • Village de MABOLE (565 habitants), près de l’école primaire (335 élèves) et de l’Unité de Soins Primaires, dans le canton de GUERIN KOUKA. La population est contrainte de consommer l’eau d’un barrage (eau non potable) situé à 4 km, qui se tarit lors de la saison sèche.
  • Village de TABINDE-WELOU (480 habitants), près de l’école primaire publique (298 élèves) et de l’Unité de Soins Primaires, dans le canton WELOU. L’approvisionnement en eau se fait dans la rivière, les mares, les marigots à une distance d’environ 3.5 km,
  •  Village de SOUMDINA-BAS KARE, (850 habitants) près de l’école primaire (258 élèves), dans le canton de SOUMDINA. La population utilise l’eau d’un puits qui se tarit quatre mois par an.


Les villageois sont réduits à utiliser pour l’hygiène, pour la cuisine mais aussi comme boisson,
 de l’eau stagnante brunâtre, grouillant d’insectes et d’une multitude de germes.



Eau du puits presque tari, consommée par la population de Soumdina-Bas Karé avant la réalisation du point d’eau potable

Caractéristiques sommaires de 5 stations de pompage d’eau potable réalisées du 6 janvier 2012 au 6 mars 2012 :

Nom du site

Profondeur du forage (m)

Débit (L/h)

Nabidjabou

46

5340

Mabolé

50,6

1600

Agbalossi Atchambadé

90,8

824

Tabindé Welou

90,8

779

Soumdina-Bas Karé

45

3025


=>  Les bénéficiaires : plus de 1 700 personnes, l’ensemble de la population et plus particulièrement les filles et les femmes.


Stratégie de mise en œuvre

La mise en œuvre de notre opération s’est déroulée de la façon suivante, par ordre chronologique :

 

1. Sélection des sites et vérification des besoins 

Critères de sélection :

-        Absence de point d’eau potable dans le village,

-        Existence d’un Comité de gestion de l’eau avec une Caisse d’Eau déposée en banque,

-        Engagement des bénéficiaires de verser régulièrement une cotisation à la caisse eau pour assurer l’entretien, les réparations et le renouvellement de la pompe,

-        Minimum 300 bénéficiaires par point d’eau potable,

-        Présence d’une école à proximité.


Cette eau est utilisée telle quelle pour la boisson.

 Le combustible  pour  cuisiner est le bois.

Cette région souffre des conséquences de la déforestation :

ravinement, appauvrissement du sol, inondations…


Réalisation des audits sur sites avant la réalisation :

-        Vérification et évaluation des besoins, des cautions financières locales,

 

-     Sensibilisation à l’importance de l’eau potable sur la santé et le développement économique.


Un objectif spécifique a été de motiver des villageois à payer l’eau potable : c’est le moyen le plus sûr de collecter de manière régulière les fonds nécessaires à la maintenance des points d'eau et au renouvellement des équipements, et de les amener à ne plus consommer l’eau des trous ou des marigots pendant la saison des pluies (juillet, août, septembre).

Afin qu’il y ait prise de conscience villageoise du lien entre l'hygiène hydrique et la santé, que les bénéficiaires s’approprient pleinement les infrastructures, et afin d’augmenter les chances de réussite du projet, des membres de PREMIER PAS (médecin, infirmière) interviennent dans les classes et auprès de la population en collaboration avec les enseignants et le personnel des centres de santé pour renforcer l’éducation à la santé (préservation et promotion de la santé) et leur ont fourni des supports didactiques sur l’hygiène, la santé et l’assainissement.


L’Association PREMIER PAS a élaboré ces documents qu’elle a affichés dans les 30 classes et les 4 centres de santé des villages concernés par le projet.

Des membres de PREMIER PAS mènent, en collaboration avec les instituteurs et le personnel de santé, une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’eau potable pour la santé et le développement économique, auprès des enfants et de l’ensemble de la population.



- Formation à la gestion de la Caisse afin que les bénéficiaires soient autonomes, assurent l’entretien,  les réparations et le renouvellement de la pompe,

- Recensement des volontaires pour la réalisation du projet et l’entretien de l’infrastructure hydraulique.

2. Recherche de l’entreprise de forage correspondant aux attentes suivantes :

-    elle s’engage à garantir et facturer uniquement les forages positifs à 800 l/h (étude hydrogéologique nécessaire).

-        elle réalise en cas de besoin l’hydrofracturation.

-        elle fournit une caution bancaire.

-        elle réalise les travaux en saison sèche, période optimale pour garantir le débit minimal.

3. Mise en œuvre des chantiers de forage par l’entreprise sélectionnée et encadrement des travaux par des membres qualifiés de PREMIER PAS et les membres  des Comités Eau.


Principales étapes du forage :

a- Prospection hydrogéologique en vue d’identifier les sites d’implantation des cinq forages dans les villages.




4 . Autres actions réalisées pendant le suivi des travaux

-      Plusieurs moments ont aussi été consacrés à la sensibilisation à l’éducation à l'hygiène et à la santé auprès des villageois : recommandations sur le transport de l’eau et sa conservation (dans un récipient fermé) afin de lui conserver sa potabilité.

-      Hygiène de l’eau : la pollution de l’eau est fréquente au cours du stockage d’où la nécessité de la  propreté du récipient de stockage, du gobelet de prélèvement et des mains des utilisateurs.

-      Information sur le rythme de renouvellement de l’eau stockée et sur la propreté de l’environnement :

-        mettre en place une aire de protection du forage grâce à une barrière d’épineux sur un cercle d’environ dix mètres de diamètre pour éviter que les animaux ne passent trop près du forage et, par leurs déjections et piétinements, ne polluent l’aquifère auquel le forage s’alimente.

-        nettoyer plusieurs fois par semaine la margelle et les alentours,

-        graisser la chaîne tous les deux mois et demi,

-        construire des structures d’assainissement : toilettes sèches près des habitations,

-        parquer les animaux,

-     promouvoir la technique du compostage comme mode de résorption des ordures ménagères.

 

Conclusions et perspectives

Les lettres de remerciements [voir les lettres] témoignent du succès de cette opération et du bonheur de la population de pouvoir enfin bénéficier d’une source fiable et proche d’eau potable.


- du 20 janvier au 4 février 2009 : Remise en état d’une pompe à eau publique du village de Mangoassi, préfecture de Wawa au Togo, installée il y a vingt ans et en panne depuis dix ans, non réparée jusqu’alors par manque de moyens financiers et de connaissances techniques. Les habitants en étaient réduits à utiliser pour l’hygiène, la cuisine et la boisson une eau stagnante et brunâtre, grouillant d’insectes et de germes pathogènes. Des membres de l’Association PREMIER PAS, en collaboration avec les enseignants locaux, ont mené un programme de sensibilisation sur l’hygiène, la santé, la nécessité de l’assainissement, auprès de élèves et de l’ensemble de la population afin qu’il y ait une prise de conscience par les villageois du bénéfice de l'eau potable, du lien entre l’hygiène hydrique et la santé, de ce que représentent, en termes de morbidité et de mortalité, les maladies bactériennes, virales et parasitaires liées à l'eau. L’Association PREMIER PAS a financé le matériel nécessaire à la réparation d’une pompe et un de ses membres a effectué le travail pour la remettre en fonctionnement, en présence d’un groupement d’hommes qui ont pu assister au démontage et au remontage de l’ensemble du mécanisme et ainsi bénéficier de connaissances techniques qui leur permettront de remédier à une panne ultérieurement.

Il est facile de se représenter la joie des personnes présentes à la vue de l’eau claire sortant de la pompe. Afin de pouvoir continuer à entretenir et réparer la pompe si besoin, un système de paiement de l’eau a été mis en place, à raison de 10 francs CFA par bassine. La vente de l'eau est le moyen le plus sûr de collecter de manière régulière les fonds nécessaires à la maintenance des points d'eau et au renouvellement des équipements. Pour la gestion financière de cette pompe, un comité a été institué par le chef du village et les quatre chefs de quartier. Quatre femmes, issues des quatre ethnies présentes dans ce village, ont été élues responsables du paiement de l’eau. L'insertion effective des femmes dans la gestion communautaire des points d'eau améliore les résultats, ce sont elles qui sont chargées de l’approvisionnement en eau de leur famille. Ce projet a reçu le soutien du Conseil général de Vaucluse.

Les bénéficiaires : environ 100 fillettes, 100 femmes et l’ensemble de la population.




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